Exposition du 14 au 19 février 2009 à Grnd gerland
Vernissage le 14 février de 18h à minuit (à manger et concert)
Artistes invités : Caroline Alvarez / JM Bertoyas / Grégory Cuquel / Julien Dupont / Inkyung Kim / Sophie Prat / Pascal Nichols / Kelly Yanci
Projet curatorial : Kelly Jones
« Les espaces publics sont en attente d’une intervention artistique : 8 artistes, qui ne vont rien vendre, ni parfum, ni assurance, ni leur esprits /âmes, vont les investir dans un esprit positif, afin de créer au sein de ces espaces des interactions insolites avec leurs usagers.
L’espace public actuel est contrôlé et protégé par les lois. Il n’est pas un espace d’expression : graffiti, stickers, affiches, promotion des concerts, street art… toutes ces actions sont en fait illégales. Cependant, un élément visuel véritablement agressif y est très présent : la publicité, que les autorités ne contestent jamais, qu’elle soit discriminatoire ou injuste. En montrant des images irréelles, elle crée en soi un manque que nous essayons de remplir en achetant .
Aussi n’est-il pas surprenant que face à ce système basé sur une telle négativité, beaucoup de gens ne veulent plus subir cette agression.
Par contre, nous n’avons pas de choix. Comment exprimer alors nos réflexions? …Par cette exposition ! »
Kelly Jones
Wavves+ Banjo or freakout (son myspace) + Une surprise (peut être Thom Yorke) - Prix Libre
Grnd Gerland - 20 h 30
Nathan Williams est l'homme derrière Wavves, du beach punk pop un peu noise que l'on peut situer entre l'extase teen californienne de No Age et la force obscure de Blank Dogs. Autrement dit, sa musique donne tantôt envie de faire du trampoline sur son lit, tantôt de se braquer contre un monde méchant et vulgaire :
oliviélapute
(Les Anglo-Saxons ont un avantage scandaleux sur nous: les adjectifs. Par exemple, Wavves fait de la "gritty grimey pop". La simple allitération de gritty et grimey offre une idée assez exacte des morceaux de Wavves, même à ceux qui n'ont jamais rencontré ces deux adjectifs au détour d'un Jane Austen ou d'une chanson de Jay-Z.
Or, en France, des gens payés pour écrire parleront d'hymnes rimbaldiens, d'hululements effrontés, de refrains torturés gnagnagna, tout ça pour dire que Wavves exprime plutôt bien ce qu'on éprouve quand on a 20 ans, qu'on n'a pas de compte facebook et qu'on est un peu lunatique dans sa tête. Gros malins.)
fifilapute
.
Il a également participé à la création du label Ghost Ramp en vue de sortir entre autres un disque de Blank Dogs ou un split avec US Girls. Ghost Ramp sert aussi de nom à un blog où il partage sa passion pour le rap, qui est apparemment l'épicentre esthétique de sa vie.
En concert, il est accompagné de Ryan Ulsh à la batterie.
En concert, c'est à dire, pourquoi pas, le 24 février à Grnd Gerland.
NB: si tu as 34 ans et un compte facebook tu peux quand même venir, c'est pas incompatible
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mp3 mp3 mp3 :
Wavves - Wavves
Wavves - Vermin (quand ils se prend pour les Liars quand ils se prennent pour des chamanes)
Wavves - Teenage super party
Wavves - Jetplane (staying on a)
On a tendance à être un peu trop exaltés quand on parle de nos groupes favoris. Forcément, au bout d'un moment, vous émettez quelques doutes quand on claironne que tel ou tel groupe est génial. Dans une époque dominée par le marketing le plus crapuleux, il est parfois difficile de faire entendre la Vérité Nue. Une fois de plus, on va pourtant vous demander de conjurer vos soupçons, d'abandonner toute résistance et de répéter avec nous la phrase qui suit : Lucky Dragons est membre d'honneur du superclub des groupes les plus excitants du monde.
Lucky Dragons, c'est Luke Fischbeck et Sara Rara, deux artistes/plasticiens/vidéastes/musiciens habitant à los angeles depuis quelques années, histoire de copiner avec la constellation d'activistes et de groupes trainant autour de The Smell.
Leurs concerts ont pour particularité de mettre à contribution les membres du public, qui se voient conviés à façonner la musique du groupe à l'aide de quelques dispositifs ingénieux (Luke et Sara collent des capteurs sur le corps des spectateurs, font passer des signaux digitaux par le biais de la peau...). Si on ajoute qu'ils animent un atelier de dessin participatif (le Sumi Ink Club), qu'ils sont des adorateurs intégristes de la licence Creative Commons et mettent à disposition toutes leurs productions en téléchargement gratuit, on pourra légitimement conclure que Lucky Dragons, c'est avant tout des putains de hippies.
A part ça, décrire leur musique relève du cauchemar conceptuel. On pourrait dire un peu rapidement qu'ils font de la musique électronique. Mais ne vous attendez pas à un truc froid, autiste et stérile : leur approche de la musique est bordélique, joyeuse et éparpillée. Réminiscences hawaïennes, ukulélé 8 bits, drones exotiques, folk extrême-oriental, électronique pure, musique africaine, envolées chamaniques, psychédélisme béat...
Tout la matière sonore se fait remodeler par le laptop, dans la félicité et l'amour du prochain. Ensuite, ils laissent s'exprimer leur idiot intérieur, afin d'éveiller en nous toutes sortes d'émotions délicates. Ca peut prendre la forme de miniatures musicales, de longues plages instrumentales, ou de véritables chansons (enfin, faut pas s'attendre au format classique couplet/refrain).
Leur fixation pour le traitement numérique d'instruments accoustiques évoque nombre de gens estimables (four tet, the books, caribou, le dernier secret mommy, quelques sorties du label leaf...). Les maniaques des étiquettes unificatrices vont jusqu'à parler de courant folktronica, mais ce mot est quand même très moche. On pense aussi à d'autres gens : pascal comelade pour l'aspect bricolage miraculeux de l'ensemble, steve reich pour la répétition méditative, philip glass pour la candeur des lignes mélodiques.
Et maintenant, une conclusion qui ouvre d'ambitieuses perspectives :
Finalement, la musique de Lucky Dragons éveille des impressions contradictoires et favorables à tout un tas de dichotomies: un côté vestige de l'ère mésozoïque et un côté bande-son du futur de demain, régressif et sophistiqué, primitif et moderne, entre l'extrait musical n°27 de l'audioguide du musée Branly et ce sur quoi nos petit-enfants danseront, à condition qu'ils aient un tant soit peu de goût.
Voilà des mp3. Je recommande vivement de les télécharger TOUS, leur musique étant très variée.
Lucky Dragons - Givers
Lucky Dragons - new alium 1
Lucky Dragons - I keep waiting for earthquakes
Lucky Dragons - Mirror Friends
Lucky Dragons - Dark Falcon
Lucky Dragons - Mercy
Lucky Dragons - My are singing
Lucky Dragons - Summer Swans
PRIX LIBRE
Matt Elliott - folk
Matt Elliott n'est pas un être spécialement porté sur l'insouciance et la joie de vivre. Après avoir longuement hésité entre deux options existentielles (se pendre, ou procrastiner devant l'Incroyable Famille Kardashian sur Mtv), il a décidé de devenir musicien.
Il a d'abord confectionné plusieurs disques de musique électronique lancinante avec son projet Third Eye Foundation, puis il s'est mis à la folk, la combinaison voix/douces mélodies mélancoliques/guitare/petits machins lui semblant plus adaptée à son Grand Projet : sonder le plus profond de la tristesse humaine en cherchant quelque part une frêle lueur de rédemption. Musique tzigane, chansons de marins cirrhosés, tango, dérapages bruitistes, il attrape tout ce qu'il peut afin d'exprimer sa douleur d'être au monde. Il le fait plutôt bien.
A Broken Flamenco
The Kursk
What's Wrong
Forty Days
Thee, stranded horse - folk - kora + voix + nez bouché
Ecoute comme ça peut être beau, l'alliance de morceaux bien foutus, d'un instrument africain un peu chelou et d'une cloison nasale obstruée :
so goes the pulse
sharpened suede
misty mist (t-rex cover)
+ probablement autre chose. On se donne jusqu'à la veille du concert pour choisir quoi.
LIEU : Grnd Gerland (entrée coté parking) 40 rue Pré Gaudry - LYON 7
M° Ligne C Jean Jaurès
PNEU
www.myspace.com/pneupneu
Il y a un an, presque jour pour jour, PNEU venaient nous rendre visite dans notre espace Mondial Moquette. Depuis, ils sont devenus les meilleurs amis de tout Grnd Zero et des 112 personnes présentes ce soir-là. La musique de ce duo de la Région Centre n'est essentiellement constituée que de deux éléments primaires (riff de guitare + rythme de batterie), mais :
- le tout est composé avec un subtil équilibre de technique et de rage satanique
- le rythme effréné avec lequel ils éxécutent leurs morceaux relègue CHEVREUIL au rang de frêle agneau venant tout juste de naitre.
Rapide, sportif et presque populaire.
METROLIBIDO
www.myspace.com/metrolibido
Seul groupe étranger de la soirée, ces deux nancéens utilisent des instruments uniquement composés de circuits imprimés, cartes mères et autres supports amovibles de type SD. Regroupant Saphy (hurleur habité dans MONOSOURCIL, compositeur inspiré dans LAFIDKI) et Imran (bruit, folk et humour depuis 2003, cf. ROLAND VOLAPÜK, JANEDARCVADOR, UPFALL?!, etc...), on s'attend donc au pire avec impatience.
Electronique, bordélique et presque dansant.
KEIKO TSUDA
keikotsuda.free.fr
Malgré tous nos efforts pour exposer ce jeune groupe lyonnais aux yeux du monde entier (Caluire y compris), il existe encore quelques malheureux qui n'ont pas eu l'occasion de les voir. Ils pourront désormais faire une croix sur leur infortune en venant assister à la quatrième représentation en nos murs de ce duo de rock souple et funky.
Inventif, ludique et presque sophistiqué.
SHEIK ANORAK
www.myspace.com/sheikanorak
Projet solo d'un homme pressé et très occupé (actionnaire principal et gestionnaire de GAFFER Rds, guitariste ou batteur au sein de SOCRATES, KANDINSKY, LEWIS KARLOFF, HALLUX VALGUS), SHEIK ANORAK vient aussi de remporter le très officiel Grand Prix de l'Eurovision de la Noise (Festival ZXZW de Tilburg, sept. 2009), gage de qualité donc.
Bruitiste, technique et presque élitiste.
CARNE
Ces deux anciens LLORAH (ah, on me fait signe qu'il n'y en a qu'un seul en fait) ont décidé d'abandonner les riffs prépubères (cf. emo/screamo/post-doom-hardcore-hurlé-avec-émotion-etc...) pour enfin étaler leur virilité et crier leur haine de la mélodie et du Ré Majeur.
Lent, lourd et presque chanté.
>>> vidéos, photos, fonds d'écran et autres goodies dans "lire la suite"
Après les procès liés à l'affichage libre, une fréquentation en dent de scie, des promesses de subventions non tenues, le SONIC a connu une galère de plus, totalement inattendue, en la matière d'un cambriolage.
Bilan des couses : du matériel, du stock d'alcool et de l'argent volé, à un moment où le SONIC a besoin de tout sauf de ça.
Ces malheurs auront eu au moins une conséquence appréciable, mobiliser les forces et les attentions. C'est pourquoi des acteurs de la scène lyonnaise se sont mobilisés et ont décidé de monter ces soirées de soutien. Un grand merci aux groupes ayant accepté de jouer le jeu et de se produire gratuitement.
L'idée, hormis de collecter des fonds pour le SONIC, est de montrer à notre cher public qu'ils sont eux aussi une part active d'une dynamique indépendante et underground. Même si les mécanismes liés à la pérennité d'une salle de concert dépendent malheureusement en partie de fonds publics, la survie immédiate de ce genre de lieu ne peut se faire que sur la participation du public. Et cette participation se traduit par la fréquentation des salles, payer sa place de concert, non pas pour engraisser de riches promoteurs (quel beau fantasme parfois encore vivace) mais pour couvrir les frais inhérents à ces mêmes concerts, prendre un verre au bar pour apporter un peu plus d'eau au moulin. Bref, des gestes simples, peu coûteux dans nos sphères indépendante et underground mais ô combien importants.
Si d'aventure nous étions très nombreux lors de ces deux soirées, ce que nous souhaitons, nous voulons encore plus l'être de manière régulière, que ce soit au SONIC et dans les autres lieux qui ont besoin de nous et de vous.
Histoire de nous pousser à sortir de la morosité ambiante et de nous prouver qu'on peut faire de bons concerts sans le budget de Guns'n'Roses, les américains de SAVAGE REPUBLIC (post punk), KABU KI BUDDAH (Yngwie Malmsteen sans sa guitare) & AGATHE MAX (orchestre avec un seul violon) occuperont la scène du SONIC le jeudi 15 janvier à partir de 20h30.
Le lendemain (vendredi 16 janvier), ZËRO (vétérans toujours au top), NED (noise'n'roll), ONE SECOND RIOT (post harcore pour adulte et sans gratte) & FOR THE CHOSEN FEW (post quelque chose aussi mais avec 3 grattes) occuperont celle de GRRRND VAISE, toujours à partir de 20h30.
Merci d'arriver à l'heure, on fera tout pour respecter les horaires.
Les amis du SONIC et des cultures underground & indépendantes
Zëro
Ned
One second riot
Monsieur Gaffer nous a envoyé ça :
Bon voilà la liste des groupes (certains comme Gael et Andrew ne répondent pas au téléphone, donc je prend ce silence comme un "oui"... héhé)
Le mardi 3 février
*TALIBAM! (NY, duo free jazz/ impro bordélique et joussive)
*A.H. Kraken (Metz, no wave/noise froide et salement déguelasse)
*Duracell (Lyon, one man band increvable)
*Motherfucking (Lyon, K-way heroes)
Le mercredi 4 février
*OFFONOFF (avec Massimo Pupillo de ZU, Terrie EX de The EX, et Paal Nilssen Love de Scorch Trio..Ces trois là forment aussi la moitié d'Original Silence, l'autre moitié étant composée de Jim O'Rourke, Mats Gustaffson et Thurston Moore.)
*Dehors Pythagore! (Lyon Gilles Laval guitre solo...)
*FAT32 (lyon, duo furieux de maitrise)
*Lewis Karloff (Naked Lyon City)
L'horaire c'est 20h les 2 soirs et le prix 6 euros pour un soir, 10 euros les 2.
Je t'envoie l'affiche ce soir.
A plus
Frank
ps : En plus il a dit la vérité. Voilà l'affiche :
PARANOID TIME, une émission punk-HC-noise chaotique animée par une bande de punks amateurs chaque mardi soir à 23H00 sur Radio Canut, fête ses 3 ans! Même si on atteindra plus jamais les sommets du 1er anniversaire (Out With A Bang! à l'Insoleuse...), ce sera cool quand même:
Vendredi 30/01:
PIZZA O.D. acoustique!!! (tout est dit)
+
PARANOID TIME SOUND-SYSTEM
(punk, new wave, r'n'r et tout ça à la fois)
@ CSA, 18 rue des Tables Claudiennes, Pentes de la Croix-Rousse
Gratuit, mais bar en soutien au CSA.
SAMEDI 31 JANVIER:
LOUISE MITCHELS (jazz-punk attack du 9.3)
http://louisemitchels.free.fr/
LE COEUR NOIR (de Metz, dont les influences vont de Jawbreaker à Joy Division...)
SEX, DRUGS & REBETIKO (rebetiko du 9.3, en hommage aux insurgé-e-s grec-que-s)
http://www.myspace.com/sexdrugsandrebetiko
TELECOMMANDE (minimal wave par la moitié de Lexomyl, Lyon)
5 euros en soutien à la création d'un centre social autogéré à Sao Paulo, au Brésil.
www.paranoid-time.blogspot.com (c'est là où on poste nos playlists & d'autres conneries)
« Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. »
Ne vous fiez pas à la référence à Kafka, Gregor Samsa n'est pas un groupe pour élèves de terminale L, ni un tour-opérateur tchèque. On retrouve tout de même, dans leurs compositions, la même ambiance hantée et contemplative que dans La Métamorphose.
Gregor Samsar nous délivre un post-rock agrémenté d'instruments exotiques (vibraphones, clarinette, violon). Les voix de Champ Benett et Nikki Kingh sont aussi douces que des petits pains au lait ou des gouttes d'eau frappant contre la vitre. On peut écouter leur musique quand le jour se lève péniblement ou lors de nuits d'alcoolisme solitaire, l'essentiel étant de regarder ses pieds en pensant que tout sera bientôt fini.
A noter la présence de deux membres de Kayo Dot (dont Mia, mon amoureuse secrète).
Gregor Samsa - Young & Old / Divine Longing
Gregor Samsa - Rock Song
Gregor Samsa - Jeroen Van Aken
+ Gunfire In a Juke Joint (post rock tentaculaire)
Gunfire in a Juke Joint - Quiet landscapes and other tales form the ocean
Gunfire in a Juke Joint - Good morning mister Evening
+ Radio Klow Project
Radio Klow Project - 1
Radio Klow Project - 2