BITCHIN BAJAS (Chicago / Drag City) Trip cosmico-psychédélique emmené par Cooper Crain (ex Cave), Dan Quilivan, Rob Frye et leur panoplie de synthétiseurs analogiques, orgues, guitares et flûtes hypnotiques. Ambiance drone-acupuncture et kraut-méditation à la Cluster ou Terry Riley. 100% de lévitation garantie sur leur monstrueux double album "Bajas Fresh" sorti en novembre dernier. Come out & zone out. https://bitchinbajas.bandcamp.com/ https://www.youtube.com/watch?v=rgsghaoRxLk
BRAVO TOUNKY Nouveau projet solo d'Antoine Aubert (Sierra Manhattan, Bermudaa, AB records etc), néo-forézien au chauvinisme douteux qui jouera des morceaux "tranx" (sic) inédits mais qu'on imagine volontiers au croisement de Dur Dur Band et Mittland Och Leo. https://soundcloud.com/bravotounky
MARTEAU MATRAQUE fanfare punk en situation vivant en France.
Formé en 2006 à l'initiative d'Olivier Bost, Marteau Matraque est un miroir d'une génération de musiciens français en recherche et à la découverte de nouveaux horizons sonores, déclassifiée dans sa forme comme dans son fond. Ceux qui les ont vus s'accordent à le dire, les influences ratissent larges pour composer le son de la formation. Une marmite free jazz, power jazz, fanfare, punk... Pour l'énergie que ces musiques exposent, tout le travail de ses acteurs est de la déployer efficacement.
"Le troisième album de Marteau Matraque, Danse ta colère, offre avec son esthétique résolument punk un précipité de la force de frappe de ce groupe qui n’a pas de contondant que le nom. Sous la forme d’une petite fanfare qui fait parfois songer à la rencontre improbable entre De Kift et le Youngblood Brass Band, Marteau Matraque mélange toujours efficacement la batterie hyperbolique d’Emmanuel Scarpa et les bouillantes écorchures du baryton de Damien Sabatier. Un morceau comme « Black », où s’exprime la puissance du tromboniste Olivier Bost et du trompettiste Baptiste Sarat, pourrait même évoquer une plus grande formation. Shoot d’énergie garanti." Franpi Barriaux - Citizen Jazz
"On oublie et on prend un bon coup de Marteau Matraque, nouvel album, nouveau coup de bonheur pour les oreilles et les sens ; et comme ce n’est pas tous les jours dimanche dans l’univers discographique, DANSE TA COLÈRE nous remplit d’émoi. La voix de Damien Grange, entre Tom Waits et John Greaves, donne un beau relief au groupe. J’adore ce sens de la chanson déstructurée sur fond de jazz cinglé-cinglant, un trio de cuivres et une batterie avec une belle énergie, des points de ruptures, free jazz et ambiances punk garantis. Frénétiquement bon pour la santé." Bruno Pin – 491
"Marteau Matraque, c’est plus qu’un groupe : c’est un concept à lui seul. À la lecture du titre de ce nouvel album, on pouvait s’attendre à un truc de gros vénères avec le combo riffs bourrins et postillons dans le micro. Mais l’esprit Marteau Matraque est bien plus subtil : les bonhommes livrent des textes loufoques sur fond fanfare free jazz. C’est sans conteste surréaliste, punk, burlesque. Sur Burn Babar, on s’enivre de “l’odeur des cadavres”, alors que dans Chien crapaud, on décrit avec une voix à la Tom Waits le “tango des animaux”. Joliesse et agressivité se côtoient ; “Ma tronche comme un buvard, aime se faire foutre” diront-ils. Les mots s’enchaînent de manière spontanée et irréfléchie, comme de l’écriture automatique sur fond groovy. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu ce genre d’initiative dans l’hexagone. Il était temps !" Isabelle Bigot - Longueurs d'Ondes
Avec : Damien Grange (voix) Baptiste Sarat (trompette) Olivier Bost (trombone & composition) Damien Sabatier (saxophone baryton) Emmanuel Scarpa (batterie)
Ed Schrader's Music Beat est un duo de Baltimore. Avec leurs deux voix, leur basse et leur tambour ils peuvent faire se rhabiller bien des groupes de post punk encore très très loin de pouvoir atteindre une telle classe minimale. Avec trois fois rien ils envoient un truc sec, teigneux et groovy, bref, ils slaloment entre la nonchalance et l'hystérie avec une aisance admirable.
Parfois on dirait un démon vociférant et parfois on dirait un lover un peu dark.
Chaque fois qu'on les voit en concert, nos cœurs en ressortent grossis et nos vies bien meilleures. Rappelez vous, ils ont joué à peu près 12 reprises de R Kelly spontanément au Dépôt Loco en 2014, magique ! (merci encore les dudes).
Pour cette tournée, ils reviennent avec un nouveau album qui est produit par le wizard de la pop intergalactique, Dan Deacon.
Tu peux écouter ça :
Parfois on ne sait pas s'il faut rire ou pleurer :
FUN FUN FUNERAL Retour de tournée. De nouveaux morceaux de pop chelou et des bières pas chères à partager avec vous. Concert entre 20h40 et 21h20 pour de vrai. https://soundcloud.com/funfunfuneral
20h30 - 00h + ou - 6e comme tu peux Entre 20h30 et 21h30 il y aura des bières encore moins chères que d'habitude et Fun Fun Funeral qui jouera... double win ! adresse : jesuisanxieux@gmail.com
RIEN VIRGULE (synthé batterie dispositif electro-acoustique) Il semblerait que ce groupe n'ai jamais joué à lyon, on y remédie avec bien du plaisir. Le reste, c'est à vivre et écouter, mais pour vous donner une idée : "Le disque de Rien Virgule tourne depuis plusieurs semaines sur la platine mais rien ne vaut un concert pour (essayer de) tout comprendre, d'assembler les différentes parties du puzzle d'une musique se jouant des convenances et des étiquettes, associer l'ouïe et la vue pour percer le mystère. Le concert, c'était deux jours plus tôt, un dimanche soir au Terminus. Un groupe en provenance de la Dordogne avec un nom bizarre qui, à part rappeler certaines dépêches cocasses de journaux locaux, ne fait qu'épaissir l'énigme. Rien Virgule, circulez. D'abord une histoire d'instrumentation. Des synthés, trois en tout, du fait maison avec plein de raccordements et de liaisons inédites pour des sonorités uniques. Un batteur qui frappe avec des micros. Et le chant singulier de Anne Careil dans une langue incompréhensible qui se révèle en fait être de l'Italien. Je ne l'aurais pas deviner tout seul si je ne l'avais pas lu dans cette interview (où vous apprendrez aussi d'autres infos sur leur orchestration très personnelle). Et puis une histoire d'ambiances. Car Rien Virgule ne se contente heureusement pas de triturer des boutons et d'improviser sans idée directrice. Le quatuor donne du corps et de l'âme au bruit. Les six longs titres de Trente Jours À Grande Échelle dépeignent des paysages désolés, transportent vers des contrées funestes à l'instar d'un Father Murphy, élargissent le champs d'horizons qui pourraient se révéler très électroniques avec tout cet attirail mais sonnent étrangement vivant et naturel, sauf sans doute sur le dernier titre Des Punks sur nos Caillebotis. Les compositions peuvent alors s'élever dans un monde parallèle, devenir poignantes (Trafic de Masques), les modulations alternent le chaud et le froid, les ambiances sombres et spacieuses s'étirent et les mélopées vocales jettent le trouble. Une transe inconsciente devenant magnétique au fil des écoutes mais encore plus évidente en concert. Sur scène, tout y est plus intense, rythmique, magnifié. Notamment le batteur (Mathias Pontévia) quand il saisit des micros pour taper sur les toms basses, ça devient tribal, les cymbales volent, les frottements sont inquiétants, prenant ainsi une dimension supérieure qu'il n'a pas sur disque. Les deux types aux synthés (Manuel Duval et Jean-Marc Reilla) ne restent pas bêtement stoïques devant leurs machines. Ils oscillent intensément au gré des variations de leurs installations-synthés, hurlent parfois dans un micro, tout comme la chanteuse (elle aussi derrière des claviers) dont la radicalité et l'originalité de sa déclamation finissent par propulser Rien Virgule dans des univers aussi déroutants que captivants. Le dernier morceau du concert vire d'ailleurs carrément noise et industriel, aspect que n'a pas spécialement le disque, plus sage et moins bruitiste. Ça pourrait ressembler à un regret mais Trente Jours À Grande Échelle reste un album à vite découvrir tout en préférant pour l'instant sa représentation scénique." SKX (23/02/2016), Perte et Fracas. https://rienvirgule.jimdo.com/
N.P.S. (synthétiseur modulaire, Fa Césario) Artiste sonore et concepteur d’instruments électroniques. Vit à Marseille et travaille en Europe/étranger depuis 1995. Formé au piano classique au conservatoire de Cannes et peintre autodidacte de vocation initiale, très vite il s'intéresse aux instruments électroniques et aux systèmes ouverts ainsi qu'à leurs interactions. Il questionne le geste sensible en musique électronique et développe ses propres instruments. Sa réflexion et ses créations sonores questionnent à la fois les enjeux du numérique, le geste, l’entropie, l'ordre et la mutation. Negentropy Processing System passe du chaos génératif à la composition bruitiste en un geste, à tout moment, un art brut moléculaire aux textures noise ou les univers se chevauchent comme dans un film de sf quantique. https://www.youtube.com/channel/UCMxF5Hxnh3ZZZgJFdYA91ew?view_as=subscriber https://ordonnance.bandcamp.com/track/substance-arka
LUCA SIGURTA (electronics, Italie) Luca Sigurtà compose depuis le début des années 2000. Aujourd'hui, il propose une musique aux rythmes et aux mélodies mélancoliques, proche d'un trip hop heureusement bruitiste; fruit du subtil mélange d'instruments analogiques et digitaux. Son dernier album, Grunge, est sorti en Janvier 2018 sur le label Bruxellois Silken Tofu. https://lucasigurta.com/ https://luca-sigurta.bandcamp.com/
Le Chenil, ses amis et GZ HLM présentent MAUVAISE AMBIANCE#1
Il faut toujours une première fois. Pour sa première fois MAUVAISE AMBIANCE te convie toi, oui TOI ! à venir profiter des services et produits locaux d'une poignée d'artistes et artisans proches du rock et des canettes lors d'une après-midi toute particulière dans un lieu tout particulier que peut-être tu connais déjà petit.e coquin.e...
1 - KERMESSE DE LA PAROISSE MAUVAISE AMBIANCE
- distros/labels - micro-édition et sérigraphies - explications, visite et propagande du chantier de la future cathédrale... salle de Grrrnd Zero - stand de débaptisation - nourriture de buvette de qualité
Projection du film ATTIEKE ALL STARS Documentaire sur le Centre Social Autogéré l'Attiéké à Saint-Denis (93) en présence de membres de l'équipe du film. " À Saint-Denis, au milieu du boulevard Marcel Sembat, les anciens locaux de l’assurance maladie ont été squattés et transformés en logements d’urgence et en centre social de quartier par un collectif de mal-logés. L’Attiéké, au delà du plat traditionnel ivoirien, est le nom qui a été donné à cette aventure humaine. Derrière la façade peinturlurée fourmille une petite communauté bigarrée qui tente d’organiser une résistance populaire face aux galères du quotidien. " http://attieke-allstars-le-film.fr/
18H30 (ça finit tôt alors viens à l'heure) minidistroinfokiosque, affiches sérigraphiées, cantine végane Prix Libre (pour le soutien et l'essence des groupes) Lieu Mystérieux : ecrireauxevadees@gmail.com
CIRCUIT DES YEUX La voix grave et envoutante de Haley Fohr t'entraîne à arpenter tes contrées intérieures et traverser les paysages désolés de ta psyché tourmentée. Si tu vas bien ça marche aussi. C'est beau et sombre comme les landes balayées par le vent. Haley Fohr compose depuis et chante depuis qu'elle est sortie de l'adolescence. Elle a collaboré avec Lee Ranaldo (Sonic Youth), Cooper Crain et Rob Frye (Bitchin Bajas), Glenn Branca et d'autres, sort ses albums chez Thrill Jockey, Drag City ou De Stilj. https://circuitdesyeux.bandcamp.com/ https://www.youtube.com/watch?v=cwxL0yipjis
Tu peux arriver dès 20h, ça commencera vers 21h et tu auras le temps de prendre le métro de 00h02 C'est environ 8€, mais comme d'hab si tu as moins tu pourras bien évidemment entrer. Si tu veux savoir où c'est tu peux écrire à jesuisanxieux@gmail.com
Si tu n'es pas anxieux mais juste curieux tu peux flâner là https://www.grrrndzero.org Et si tu veux aider au chantier parce que tu as hâte que GZ soit de nouveau dans ses murs tu écris à endurancezero@gmail.com
Deux films documentaires de Richard Fung (Canada) inédits en France. Tournés à 30 ans d’intervalle, ces portraits de personnes LGBT issues de la diaspora asiatique rendent compte d’expériences vécues aux intersections. Activiste, théoricien et vidéaste, Richard Fung a fondé l’organisation Gay Asians of Toronto en 1980. Son travail pionnier sur les minorités dans la minorité entend rompre avec l'image blanche et occidentale des identités queer. Faisant écho à d'autres productions documentaires récentes telles que Les Invisibles (Sébastien Lifshitz - 2012) ou Ouvrir La Voix (Amandine Gay - 2017), l’œuvre de Richard Fung, principalement composée d'interviews, maintient intacte la complexité de ces trajectoires en déjouant les stéréotypes associés aux personnes asiatiques. 30 ans plus tard, en 2016, Richard Fung retrouve 7 sujets de son documentaire séminal, pour un regard rétrospectif, approfondi et contextualisé à travers des conversations avec six jeunes militants, artistes et universitaires queers et trans.
Entre les deux projections, un intermède débattu sera proposé avec le Collectif Des Raciné-e-s et le Collectif Décolonial Asiatique parisien. Le Collectif Des Raciné.e.s est un collectif antiraciste politique, queer et féministe décolonial. Iels organisent régulièrement à Lyon des évènements culturels - expositions, projections, rencontres - dédiés aux luttes des personnes racisées dans une perspective queer-féministe. Le Collectif Asiatique Décolonial milite pour l'organisation des personnes ascendantes asiatiques dans la lutte contre le racisme d'Etat et les intersections d'oppression qu'iels subissent.
La journée se poursuivra par un goûter et un thé dansant dans la plus grande tradition invertie pour finir le week-end tout doucement - mais avec un peu de son quand même.