>>> ANXIETY (Glasgow/Ecosse) Du hardcore cru et sauvage dans un vacarme sous-mijoté, de la noise industrielle mélangée à du punk totalement dérangé : Anxiety capture quelque chose d’intangible et immatériel, quelque part entre Crass et du hardcore punk volant en éclats.
Joujou est un duo pour batterie, basse monocorde et voix. Traversé par diverses influences, on peut le situer au carrefour du post-punk, rock'n'roll dépouillé et spoken word. Leur musique à la fois libératrice et joyeuse ne se départ pourtant pas d'un fond sombre et inquiet. C'est une formation atypique, à l’énergie détonante sur scène, qui marie poésie, lutherie de garage et langue d'oiseau.
Des chansons étranges, voix et basse électrique. Certaines sont douces, d'autres non. Des fois ça racle ou ça plane, martèle, glisse ou fend. D'aucuns prétendent que c'est fragile et sensible. Lucas Hercberg joue, entre autres, avec CHROMB!, The Very Big Experimental Toubifri Orchestra w/Loïc Lantoine, Saint Sadrill...
KEMAN KIZ Des claviers, un violon alto, des micros, des pédales et des objets pour tout bagage; les tripes comme seule boussole. Alice Perret joue, entre autres, avec Lunatic Toys, The Very Big Experimental Toubifri Orchestra w/Loïc Lantoine...
Enfin ! la magnifique Space Lady va jouer pour la première fois à Lyon !
Voici un chouette texte écrit par Obadia pour le Grrrnd Magazine en 2009 (mise à jour, elle est maintenant une grand-mère et elle amène son petit-fils en tournée parfois. Comme une vraie mamie, quoi.) :
"The Space Lady aka Suzy Soundz (Susan Dietrich de son vrai nom) se produit à l'accordéon dans les rues de Boston ou de San-Francisco, à l'époque où la guerre du Vietnam bat son plein en Asie du Sud Est. On la trouve aussi dans les couloirs bruyants du métro, coiffée d'un casque en métal avec des ailes d'ange. Déjà maman, elle doit ramener des sous et apprend donc à faire simple, c'est à dire des reprises de morceaux connus, un peu comme le ferait Klaus Wunderlich ou le génial Charlie Oleg. Puis l'accordéon est remplacé par un Casiotone, et son mari a l'idée de faire passer la voix par un delay."
Toutes les paroles sont dispo sur leur bandcamp si tu veux répéter en face de ton miroir ou quand tu prends ta douche. Je recommande vivement de venir chanter et danser avec ces super champions de synth-punk.
MSHR est le collectif d'art de Birch Cooper et de Brenna Murphy. Ils travaillent à l'intersection de la sculpture digitale, la circuiterie analogue et les performances cérémoniales. Leurs performances tournent autour d'un son et lumière reagissant unique qui emploie leurs synthétiseurs faits main. Le duo s'insère dans ce système, en déplaçant des capteurs sculturaux pour diriger les trames de la réaction du système et explorer les hyper paysages d'une cérémonie transhumaniste. https://youtu.be/L-276rkzTWc
MAX EILBACHER et DUNCAN MOORE sont des artistes sonores et de performance basés à Baltimore. Se situant entre la composition électroacoustique abstraite, le butoh et les conférences de bureau à base de powerpoint, leur pièces vivantes rassemblent les traditions de l'écoute profonde en musique d'avant-garde et de la chorégraphie gestuelle et physique. Moore a récemment fini une résidence d'un mois à l'Otion Front Studio, un espace de danse et mouvement d'avant-garde à New York City. Eilbacher a quant à lui fini une résidence à l'INA-GRM et à précédemment étudié la musique d'ordinateur sous la supervision musicale de la Cunningham Dance Company. Les deux unissent leurs efforts pour invoquer une atmosphère unique d'expression sonique et physique qui étend, remet en question la définition des deux univers.
MY THUD UNITE AREA (MTUA) est le véhicule par lequel Matthieu du collectif SILO présente ses compositions électroacoustiques. Il nous proposera la diffusion d'une pièce afin de nous rendre les sons que ses micros ont pu emprunter au gré de là où son oreille s'est posée et qu'il a ensuite sculpté. Ses jeux et constructions reposent sur une approche de la plasticité des phénomènes sonores de façon à tordre, creuser, rendre élastiques ou comprimés les terrains auriculaires issus de ses explorations.
"On a tous dans l'coeur une petite fille oubliée..." La notre, c'est Claudine, chanson qui marqua l'Histoire de la pop néo-zélandaise du début des années 80. Parmi cette scène culte (The Verlaines, The Clean, The Chills, Chris Knox, etc.) THE BATS est le groupe le plus résolument POP. On s’était promis de ne pas écrire ça, mais en fait on est obligés.
Entre épopées d'autoroute, garage pop, indie-rock et belle maturité, l'oeuvre et l’influence indéniable de THE BATS sont restées trop souvent confidentielles par ici (quelqu'un pour distribuer le catalogue Flying Nun Rds?). Et au rythme d’un passage en France tous les 10 ans voir The Bats en live (et donc le bassiste de The Clean par la même occasion) relève de l’exploit.
Pour concrétiser ce rêve à « prix bisous », nous abandonnons voiture* et logement décent.
Pour embellir l'affiche et la soirée de leur pop urgente et harmonieuse, les merveilleuses TÔLE FROIDE ouvriront les hostilités. Parmi les petits génies d'ABrecords, label loco-local-fierté, Tôle Froide manie synth punk et pop engagée grunge-isante. RIOT POP ! https://abrecords.bandcamp.com/album/k7
Et afin de soutenir notre optimisme pop, nous vous proposons un prix de soutien, des préventes accompagnées de goodies de qualité (en quantité limitée), des affiches à prix libre, etc ..
MERCI La Direction Evènementielle de l'Organisation Du Concert de The Bats à Lyon, Emmanuelle Est Morte & Maquillage/Crustacés.
* "Clio Noire" 170 000 km sans plomb. Robuste et élégante. Faire offre.
MER 31 MAI 20H30
LE SONIC 4 quai des étroits 69005 LYON http://www.sonic-lyon.fr Métro / Bus / Tram / Vélo / Filles de joie : PERRACHE ENTRÉE À 7 EUROS mais si tu es short tu donnes ce que tu peux bien sûr.
Préventes semi-professionnelles en ligne: https://www.billetweb.fr/the-bats-lyon (les 51 PREMIÈRES seront accompagnées d'un cadeau/souvenir façonné par nos p'tites mains)
Et si tu peux et veux, il y a un PRIX DE SOUTIEN à 9 euros, les groupes et nous t'en serons très reconnaissants YOUHOU!!
PRIX LIBREEN SOUTIEN AU CHANTIER - de 21 h jusqu'à cequonveuilledormir - Adresse sur jesuisanxieux@gmail.com
ABDU ALI
/ Hip Hop Queer Put Your Hands Up Qui Déboîte / Baltimore
"Ma musique c’est de la musique noire, de la soul, de l’afro-futurisme, une musique de protestation qui prend ses racines dans le hip-hop, le punk, la funk et la musique club de Baltimore. Pour ma mixtape MONGO, j’ai été essentiellement inspiré par la musique révolutionnaire des seventies : Nina Simone, Miriam Mekeba, Fela Kuti, Patti Smith, Gil Scott Heron, Les Funkedelics,The Last Poets, et plein d’autres artistes en rupture avec leur époque. Ce projet a aussi subi une énorme influence de jazz afro-futuriste : Alice Coltrane, Sun Ra, Thelonious Monk... Mais bon, il y a aussi Beyoncé, Kendrick Lamar, Lauryn Hill, BLACKIE, Dan Deacon et Rihanna dans ma tête. Être queer, pour moi, c’est une façon de concevoir une sexualité non conventionnelle, non traditionnelle. Ma sexualité est fluide et complexe, comme pour la majorité des êtres humains, et j’ai le sentiment que la notion de queer reflète ça. J’aimerais que les gens puissent danser sur le rythme de ma musique et/ou méditer sur les paroles. Cette mixtape est une myriade d’émotions et de perspectives différentes sur le fait d’être noir, d’être queer, et d’être "l’autre" dans un monde tout blanc, hyper masculin et cupide. L’ensemble de la mixtape est un cri qui dit : “TU SAIS QUE TU PEUX TE SAUVER TOI-MÊME, PAS VRAI ?”
Godspeed You, Black Emperor! et Philipp Glass et Max Richter condensés en un seul homme avec moins de cheveux et plus de tatouages: Marc Euvrie, de la riante ville de Caen. Avec des titres de morceaux genre "L'enfer c'est pas les autres c'est moi", "Le temps est venu", "Je pourrais dormir mille ans" ou "Embrasse la vérité et regarde bien en face la fin de toute chose", tous ses potes l'appellent Marco la déconne. Cette petite fleur lyrique joue du violoncelle du cosmos, de la guitare du cosmos, du clavier du cosmos, de la cagoule intimidante, ça chiale pas mal, c'est parfois colérique et souvent beau.
rien que la pochette de son disque elle est bien, c'est bon signe :
Et ensuite quand on se met à écouter https://theeyeoftime.bandcamp.com/ et qu'on commence par A last Dance For The Things We Love pour la Philip Glass vibe, ou par Mass pour la Godspeed vibe, on saisit facilement comme ça méga-frissonne
Duo Pop libre. Avec Dean Spacer, un mec capable de composer ce genre de perfection crue (j'ai dû uploader ce morceau magnifique moi même, il était pas sur l'interweb, de rien l'humanité) ou de reprendre Polnareff sans être ridicule. Il jouera avec Hugo Ougdol, mais aucun lien numérique ne peut peindre une évocation crédible de ce personnage qu'on est inévitablement condamné à qualifier de Autre. Je vous conseille plutôt d'entreprendre une longue conversation écrite avec lui, c'est inoubliable. / Lyon
Party Music, All Styles, Tu Danses Ou Tu Crains / Bahamas
Nicolas Poisson est cofondateur de SK records, guitariste de Ned, Totale Eclipse, enchanteur de Sathönay, ancien colocataire de 30% des activistes ou musiciens de la ville. Pilier historique de la vie undergrund lyonnaise, il a su passer du statut de rock star indé encore vivante après 27 ans à celui de papa toujours suractif, et parfois il passe des disques pour faire danser toute la famille. Ca sera entre ça et ça et ça ou ça.
*DJ RIDOU
Post Bon Goût Disruptif, Hip Hop et Pop Qui Tâche / France Profonde Zéromille
Dans un monde dévoré par le narcissisme, DJ Ridou tient à son anonymat. Cofondatrice de Ville Morte, organisatrice d'une myriade de concerts sous presque autant de noms d'orga différents, muse de Seb Radix, ancienne colocataire de Géraud Gourmand. Pilier exilé de la vie undergrund lyonnaise, elle demeure une héroïne solitaire brillante incomprise ET une manic pixie dream girl conceptuellement aberrante. Il me semble que c'est son premier DJ set officiel. Ca sera entre ça et ça.
Le JAPANESE NEW MUSIC FESTIVAL est de retour à LYON !!
Pour faire simple: les grands Tatsuya Yoshida de Ruins, Atsushi Tsuyama et Makoto Kawabata de Acid Mothers Temple qui se font ensemble une tournée délire et débandade. Cette année, ils enchaîneront huit projets différents en une soirée, aussi barrés les uns que les autres. Ils déconstruisent le psyché, le prog, le jazz, l'expérimental, l'ethnique, tout ce qui est déconstructible, pour créer un son impossible à catégoriser, en donnant comme le faisait Zappa, un rôle essentiel à l'humour dans la musique.
1. RUINS ALONE (Yoshida Tatsuya solo) Ex-duo basse-batterie, maintenant solo batterie, de Yoshida, l'un des musiciens les plus innovateurs de la scène japonaise actuelle. C'est tendu, électrique, lourd, mystérieux, et chanté dans une langue inventée pour l'occasion. http://www.youtube.com/watch?v=KlJZeJqwisg
2. TSUYAMA ATSUSHI (solo) Tsuyama, c'est avant tout la basse monstrueuse d'Acid Mothers Temple. Mais il a également une maîtrise surprenant du chant et de la guitare. Il nous pond un prog-blues imprégné d'une étrange ambiance "faussement traditionnelle" qui pêche dans le bouillon multi-culturel. http://www.youtube.com/watch?v=CTcsOMBLcHU
3. KAWABATA MAKOTO (solo) Kawabata quant à lui, notre vieil ami, c'est la guitare fuzzée dévergondée d'Acid Mothers Temple. Mais c'est aussi un guitariste drone sans égal. Et vous aurez du mal à croire qu'une telle richesse de paysages sonores puisse provenir d'une seule guitare. http://www.youtube.com/watch?v=9vAzNaI_U2A
5. AKATEN (Tsuyama/Yoshida) Le motto de ce groupe: irresponsabilité et négligence. Pas de place pour le sérieux de la création artistique. A coup de ciseaux, de brosses à dents, de fermetures éclair, de bouteilles en plastique et de hurlements ils bâclent des morceaux low-cost et pétaradants. http://www.youtube.com/watch?v=UWW6n1hX-mA
6. ZUBI ZUVA X (Yoshida/Tsuyama/Kawabata) Alors là, on part dans un excentrique ensemble poli-rythmique a capella. Du chant grégorien à la musique ethnique, du do-wop au hardcore, sur des ryhtmes irréguliers et des paroles sans aucun sens. Tu pensais avoir une idée de ce que c'était de savoir chanter? http://www.youtube.com/watch?v=4jF3xBM2RxM
7. PSYCHE BUGYO (Tsuyama/Yoshida/Kawabata) Projet qui combine les deux passions de Tsuyama: les drames japonais à base de samurai et de ninja, et le rock britannique des années 60-70. Des thèmes des années glorieuses du rock assaisonnés de paroles dramatiques à la japonaise. Un combo loufoque et ultra-personnel. http://www.youtube.com/watch?v=6cj7f-x-0UI
8. ACID MOTHERS TEMPLE SWR (Kawabata/Tsuyama/Yoshida) Une des formations de la légendaire famille des Acid Mothers Temple, le groupe psyché le plus extrême des outre-mondes. Que dire de plus que ce qui a déjà été dit: "their crushingly acute freakout sound will pulverize the world's legions of wannabe psych groups". Bam. http://www.youtube.com/watch?v=5BEt5ZUQq8A
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L'entrée sera à 6/7 euros enfin comme tu peux, on espère vous servir à manger, et vous voir repartir avec des crampes aux zygomatiques et aux oreilles.
PART CHIMP / South London / Noise Stoner Boule de Feu
Le pote qui m'a fait découvrir ce groupe, il voulait carrément se faire tatouer le dessin du disque Cup... Autant dire qu'il m'en a fait bouffer et depuis je suis acro. Ils viennent de sortir leur quatrième album originalement nommé IV sur Rock Action Records, et vu la violente claque qu'ils nous ont mise à Paris cet hiver, on est hyper contents de les faire jouer à Lyon ( où ils ne sont pas venus depuis 2009 je crois bien, quand Grrrnd Zero organisait des concerts au Rail Théâtre ).
Quitte à en ressortir avec quelques séquelles physiques et psychologiques...
Bedlam est le nom populaire donné à un hôpital pour malades mentaux fondé en 1400 à Londres. La littérature ancienne et la musique transformeront Bedlam en un pays des fous, un genre de cour des miracles british, le Babylone des dégénérés. Bess aurait été une de ses patientes. Serait-ce parce qu'elle était considérée comme une sorcière ? Ce soir pas de doute, elle sera là pour nous ensorceler à coup de chansons toutes plus envoûtantes les unes que les autres. De quoi rentrer dans un état extatique assez dangereux pour ensuite se faire pulvériser sans rien comprendre.
Promenons-nous, dans les bois, pendant que l'Homme n'y est pas...
La techno de {BRAHME} raconte l'histoire d'une poursuite, d'un rituel sauvage inspiré des traditions archaïques et bestiales de la chasse. Elle explore la matière sonore jusqu'au plus profond de ses entrailles et nous plonge clairement dans un univers brutal, pulsé et introspectif, qui progresse lentement de tableau en tableau, toujours plus grave, toujours plus sombre, vers une destinée tragiquement banale. Rythmiques tranchantes, basses profondes, paysages sonores froids et puissants.