Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase, le webzine grrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.

La section imagerie rassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?

On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.  

Les archives chaos sont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication.
Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.

 

 

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une ambiance, un paillasson


Blank Dogs serait le projet d'un homme mystérieux qui vit à Brooklyn (encore un) et aime poser avec des paillassons sur la tête.

Une photo:

blankdogs


Un résumé succinct:

Blank Dogs fait une espèce de rock-cold-wave-électronique-
lo-fi-minimaliste qui ressemble à un mélange hypnotique entre Joy Division, Suicide et les premiers Royal Trux: une atmosphère sombre, un peu oppressante et limite kafkaïenne.

ambiance colonie pénitentiaire: 1980 fox
ambiance métamorphose: outside alarmer
ambiance procès: RCD song (oui bon je la met bientôt)

Ca fait aussi penser à une bande-son de série Z italienne où des tarentules phosphorescentes débarqueraient de l'espace, mais c'est peut-être trop subjectif.

Il existe même des bipèdes qui trouvent ça dansant. En effet, il arrive que le rythme s'emballe, que les mélodies ondulent et que l'on soit tenté d'employer le mot ($)groovy($) pour certains morceaux.
Tous les deux ou trois mois, la prolixité naturelle de Blank Dogs l'amène à sortir/exhumer de derrière ses fagots/de sa malle à trésors (c'est dimanche, je tente tout) de nouveaux 45t ou albums dont l'imagerie des pochettes, énigmatiques et raffinées, se marie bien avec sa musique. On peut télécharger la plupart de sa production maison gratuitement sur son blog, voire lui faire un don magnanime de quelques dollars. Qu'au moins il continue à se payer des tapis pour cacher sa figure.

good vibes from LA

Avec leurs riffs sensass et leur dégaine de cool dudes en bermudas qui arpentent le désert dans un film de gus van sant, No Age est un groupe californien. Ils sont deux, mais vu que le guitariste joue avec à peu près 800 pédales, on dirait qu'ils sont trois ou quatre.

Généralement c'est le batteur qui chante, avec une voix détachée vaguement criarde.
Quand il a fini son couplet, le guitariste enclenche un machin qui fait que le son devient énorme, tandis que l'autre profite de sa corpulence sèche et musclée pour taper sur une pearl qui doit coûter dans les 5000 $.
Musicalement, c'est de la pop faite par des punks qui ont écouté toutes sortes de musiques bizarres. Ca peut aussi évoquer Hüsker Dü, les grandes heures de l'indie rock étudiant, Sonic Youth, la sueur adolescente et le bruit des vagues.

Deux Albums, deux ères

Weirdo Ripper
, une compile de leurs 45 tours, résume deux années de profusion discographique, de don de soi à la cause de the smell et de performances exaltées dans des lieux improbables (bibliothèques, restaurant éthiopien, le salon de ton correspondant à Tramptown, Texas). Cet album est TROP BIEN, il donne envie de plonger dans l'océan tel un hareng sauvage, libre et fier.
Mots clés :
émotion : everybody's down
trisomie : boy void
errance : neck escaper
production âpre : i wanna sleep


Nouns, deuxième album, marque un virage american pie/backstreet boys. Signature sur Sub Pop, clip sur Mtv, les gars de Radiohead qui se mettent à arborer des T-shirts No Age sur scène, bref, ça devient n'importe quoi. En toute logique, nos amis intégristes haussent désormais les épaules avec mépris à la simple mention de leur nom. Nous persistons à penser que si le traitement bubblegum du son de ce disque leur a effectivement fait perdre un peu de leur pureté originelle, les morceaux sont (presque) toujours aussi bons.
Mots clés :
acné : here should be my home
plage : things i did when i was dead
grenadine : teen creeps
production clean : eraser

une photo poignante pour mieux comprendre :

NoAge 2


L'arrière-plan exprime ce qui peut se passer dans ton coeur en écoutant, par exemple, "(titre(s) au choix))". Et ce quelle que soit la luminosité dans ta chambre.

Le premier plan te livre une franche démonstration de complicité entre gens qui mangent exclusivement des légumes. Dean Spunt (à gauche) a le regard humide et peureux d'un teckel mystique. Randy Randall (à droite) est la caution "haute estime de soi" de ce duo physiquement attractif. Bien que la presse culturelle les présente tels des sportifs, on voit bien sur la photo que dean est trop sensible pour que ses pieds puissent appréhender la rugosité d'un skateboard
.

Ceux d'entre nous qui ont vu No Age récemment l'ont fait dans des conditions extrêmes (gros festivals, première partie de groupe nauséabond, accompagnés d'une copine qui vomit partout et nous empêche de suivre le concert...)
Alors voilà, on est revenus de tout ça comme certains sont revenus du vietnam, et on s'est dit que :

1) leur plan de tournée était quand même douteux
2) on aimerait bien les revoir dans un environnement moins anxiogène

Merci à Mr Spunt, nos voeux seront exaucés le 30 octobre.

un grand barbu un peu maigre

zach

 

Zach Hill est le batteur incroyable du groupe incroyable Hella (math noise machin rock érudit, technique et intense, une preuve ici).

On les vénérait jusqu'à la sortie de There's no 666 in outer space : le duo est alors devenu quintet, pour un résultat cordialement médiocre. Une enquête expéditive permet d'en déceler le facteur causal prédominant : Aaron Ross, chanteur fraîchement débarqué. Maudissons le pour les siècles des siècles.

En attendant qu'ils se décident à éliminer leurs éléments nuisibles, la Consolation nous est offerte sous la forme du premier album solo de Zach Hill, Astrological Straits.

Enfin, pas vraiment solo, puisque Zach a convié ses amis : le voilà chef d'orchestre d'un groupe où défilent Marnie Stern/Les Claypool (bassiste de Primus)/les deux membres de No Age/Tyler Pope (bassiste de !!! et de Lcd Soundsystem)/un guitariste de The Advantage... Tous ces gens interviennent sur un ou deux morceaux, pendant que Zach fait le malin à la batterie.

Car il est historiquement important d'intégrer cette information : Monsieur Hill est l'un des meilleurs batteurs du monde, une pieuvre polyrythmique, un torrent, un bison. Ca aurait pu virer à la démonstration pénible ("Agenouille toi devant la puissance de mes breaks", "Hey minable t'as vu mes roulements alors que j'ai qu'une seule pédale de grosse caisse"), mais finalement il n'a pas oublié d'écrire des morceaux.

Il joue aussi de la basse, de la guitare, des claviers. Et quand il a envie il chante dans un vocoder, ça lui donne un petit air d'alien sous hélium.

Zach est donc un homme accompli, et Astrological Straits est un disque ambitieux et maîtrisé, avec de la noise, de l'électronique 8 bits, du psychédélisme, du métal héroïque, du bordel, de la sauvagerie, mais aussi du groove, des éléments pop et des tubes optimistes. Je conseille ce disque à tout être humain, mammifère ou non.

Zach Hill - Dark Art (le tube optimiste)

Zach Hill - Stoic Logic (le tube punk, avec no age)

Zach Hill - Uhuru (le morceau où tu t'agenouilles quand même devant sa puissance)

Il tourne en décembre et passera à lyon lors du Grnd Zero Festival.


Ayayayaya

Avant de s'appeler El Guincho, Pablo Diaz-Reixa officiait avec son cousin dans Coconut, ce qui trahissait déjà sa prédiléction pour les choses sucrées et exotiques. Les titres de ses deux albums ressemblent d'ailleurs à un programme de remise en forme pour cadres dépressifs: Folias (2006), petit frère hispanique de Sung Tongs, et Alegranza (2007), petit neveu frisé de Person Pitch.
Dans Alegranza, El Guincho fait sa popote en mélangeant samples de mélodies caribéennes, rythmes tribaux et mantras enthousiastes. Oui, un peu comme un certain nombre de jeunes gens cosmopolites et bien dans leur temps tels que The Ruby Suns, Abe Vigoda ou High Places.
Résultat: ses morceaux allient le psychédélisme ensoleillé d'Os Mutantes à la puissance moite du générique de Thalassa.

Un peu d'interactivité
Relie toi-même chaque titre à l'ambiance alcoolisée qui lui correspond (piña colada - tequila sunrise - blue lagoon):




Après écoute de Folias, on pourrait presque mettre "relie chaque morceau au titre de Sung Tongs qu'il imite", mais bon. Sinon parfois dans ma cuisine je m'ennuie :

aya

FUN AND INTERESTING


Mens sana in corpore sano. Souvent mal comprise (un esprit sain dans un corps sain), cette formule redevable au poète Juvenal, énoncée 65 après Jésus Christ, signifiait en réalité que l'homme, s'il est vraiment sage, ne doit demander que la santé de l'âme avec celle du corps.
Sans vouloir tirer de lien de cause à effet entre une quelconque doctrine et la musique de The Chap (à part peut-être le dadaïsme dont ils se revendiquent), je dirais que ces Londoniens tiennent un magnifique exemple d’équilibre entre questionnements cosmogoniques et bonhommie bucolique… (voir photo).



Rares sont les groupes à posséder, au rang de leurs vertus, cette modestie de rendre les choses élaborées évidentes et simples à l’écoute. Des compositions souvent complexes, maniant des rapports tels que dissonance/consonance avec sens et virtuosité, une conception intelligente du rythme (cette fameuse notion de “groove” souvent incomprise, négligée, voire reléguée au registre de l’infamie par le milieu rock’n’roll), une palette sonore allant du chatoyant lumineux au noisy rugueux, des guitares écorchées, des basses analogiques au grain expressif, des refrains catchy, un violon saturé par là, un violoncelle déchiré par-ci et hop… un chœur acapella sorti de nulle part ! Tout ça sent un peu le bricolage, le patchwork bordélique mais ça rajoute encore au charme de la musique.

(Voici deux extraits de leur premier Ep datant de 2003 puis un magnifique morceau tiré de Ham, le second album paru en 2005) :

The Chap - (Hats Off To) Dror Frangi.mp3

The Chap - I Am Oozing Emotion.mp3

The Chap - auto where to.mp3

Vous remarquerez le côté disco du second extrait… et bien ça se gâte dans le dernier album Mega Breakfast (paru ce… heu, joli mois de mai)… ça devient même très très bon ! Dancy-noisy staïle :

The Chap - They Have A Name.mp3

Et puis écoutez cet autre titre avec ses riffs de cordes cheaps et son refrain épique et exalté :

The Chap – Fun and Interesting.mp3

Plus j’écoute ce disque plus il m’apparaît telle une fourmilière alibabesque, un genre de super méga collage fantasmagorique regorgeant de détails et de références croustillantes.

Des fois, ça ressemble à du adem remixé par fourtet :

The Chap - The Health Of Nations.mp3

Tantôt à du r’n’b post-industriel :

The Chap - Take It In The Face.mp3

Ou à un genre de dada pop… enfin je sais pas bien… des fois ça ressemble à rien du tout en fait :

The Chap - Proper Rock.mp3



Bon, tout ça pour dire qu’ils ont joué à St Étienne, dans le cadre du Festival des Musiques Innovatrices, le 29 mai dernier et que Grnd Zero était partenaire de la soirée.
Sans vouloir réaliser un résumé exhaustif de leur prestation, c'est dans un élan ascético-synthétique que je qualifierais ce concert de BEAU, SURPRENANT, SPECTACULAIRE, DRÔLE et DÉPAYSANT… Afin de mesurer l'ampleur de mon enthousiasme, choisissez un objet ou une personne quelconque… appliquez lui ces 5 vertus et CONSTATEZ : si parfois 3 d'entre elles conviennent, c'est assez rare qu'elles s'appliquent les 5 à votre objet (ou personne)… c'est dire si ce groupe est passionant.
C'est également la raison pour laquelle ils joueront à Grnd Zero le samedi 1er novembre.


3 jambes 1 bigoudi

 

Barbapop est certainement l'asso qui propose les soirées au goût le plus sucré du Grrrnd. Alors quand Sebastien a commencé a me parler du projet d'éditer une revue d'illustrations regroupant quelques travaux d'artistes plus apétissants les uns que les autres, ça a forcément éveillé ma curiosité...

Lire la suite de l'article.

3jambes

Lire la suite : 3 jambes 1 bigoudi

jamais un gel douche n aidera à soigner durablement ton acné

Abraham Charles Vigodah est un vieil acteur new-yorkais dont on avait annoncé le décès alors qu'il vivait toujours, un peu comme l'humaniste Pascal Sevran il y a quelques mois.

Abe Vigoda est aussi un groupe de quatre garçons de Los Angeles, d'origine chicanos pour la plupart, qui participent activement à la scène de The Smell. The Smell est la salle DIY, oecuménique et pas chère où s'investissent des groupes comme Silver Daggers, Health, Mika Miko ou No Age. Sachez qu'Abe Vigoda est le genre de chose qui, certains jours de frustration existentielle, nous suggère qu'on a meilleur compte de déménager à LA, apprendre la flûte de pan et devenir vegan.
Leur dernier album est sorti cet été, accompagné d'une pochette qui rappellera Marlon Brando à la fin d'Apocalypse Now, ou Louis de Funès dans Rabbi Jacob (ça dépend où on se positionne culturellement). Les albums précédents, Sky Route/Star Roof et Kid City, auguraient déjà quelque chose de radieux et turbulent, le premier rappellant Arab On Radar ou Old Time Relijun, le second un western mis en musique par Talking Heads.
Ainsi donc, Skeleton est le produit de trois révélations : les abe vigoda ont beaucoup écouté Turn into something (dernier morceau sur Feels d'Animal Collective), travaillé leurs arpèges chaloupés/dansants, et découvert le gel douche à la papaye. Par la force des choses, ils s'en sont inspirés pour réaliser un album qui panache joie/jubilation/félicité et dark attitude : averse tropicale avant l'arc-en-ciel (dead city waste wilderness, animal ghost), fête de la pastèque (bear face, cranes, gates) ou nuit des morts à Mexico (lantern lights, visi rings), Skeleton installe une couleur locale suffisamment palpable pour mériter l'étiquette de tropical-calypso-punk. Un peu comme des mariachis new-wave qui célèbreraient le grand Quetzalcoatl dans une liesse contagieuse.

Abe Vigoda - Dead City/Waste wilderness

Abe Vigoda - Lantern lights

Abe Vigoda - Bear Face

 

On attend encore que Pascal Sevran donne son nom à un groupe de zouk subarctique.

Le village du foot


Quatre personnes. Une ville réelle (Los Angeles). Une nation imaginaire qui donne son nom au groupe (Foot Village). Deux albums. Un passé bruyant (2 membres de Gang wizard, un de Friends Forever).

Pas de guitare, pas de clavier, pas d'ampli, pas de sample, pas de micro. Juste 4 batteries martyrisées, un mégaphone, et 4 voix portées sur les hurlements hystériques.

On dirait parfois un gang de babouins en train de détruire une usine à coups de massue tout en chantant le plaisir qu'ils y prennent. Un grand groupe, quoi, éveillant des sensations délicates comme la lobotomie, la rédemption, la punition, ou un orgasme de mammifère marin. Rien entendu d'aussi régressif et euphorique depuis, euh, longtemps (les vieux boredoms ? St jacques de lightning bolt ?).

Deux dates en france fin septembre : le salon de grnd gerland le 29, les instants chavirés (paris) le 30.

Hop, deux mp3 :
Foot Village - narc party (let's make it fucked up).mp3
(tiré de friendship nation)

Foot Village - BONES.mp3
(tiré d'un 45 tours introuvable, merci à Brian de Foot Village ne nous avoir filé le morceau)


On peut aussi regarder :





Le sourire jusqu'aux écouteurs.





Je me souviens très bien du jour où j'ai découvert 'Simbomba', enregistrement live d'Alhaji Bai Konte, grand joueur de kora né en Gambie à la fin des années 20. Je marchais de la Mulatière à la gare de Perrache, entre les camionnettes et les odeurs d'urine, j'avais pourtant le sourire jusqu'aux écouteurs et l'impression d'être arrivé de fil en aiguille vers quelque chose que j'attendais depuis longtemps.

L'enregistrement date de 1979, il dure un bon quart d'heure et il faut préciser que malgré la complexité de ce qu'on peut entendre, Konte est seul sur scène. Les différentes voies et mélodies qui finissent par émerger sont caractéristiques des polyphonies Africaines et du jeu de certains instruments comme le Ngoni du Mali ou le Mbira du Zimbabwe... Les éléments rythmiques (ou "sonailles") sont créés grâce à des anneaux attachés à une feuille de métal, elle-même fixée sur le manche de la kora. Tout ça résonne de manières différentes en fonction des accords et des combinaisons de notes jouées, créant un accompagnement rythmique bluffant (6:57).


J'avais rarement entendu quelque chose d'aussi riche, et aujourd'hui encore j'y trouve un peu de tout. Prenez par exemple un solo héroïco-guitaristique digne d'Orthrelm (6:18), un passage chaloupé à la Djengo Reinardt (9:09), une boucle à la My Bloody Valentine qui donne l'impressions de distordre l'espace temps (5:08). Prenez encore des variations rythmiques qui laisseraient les membres d'Hella médusés, un riff rock binaire qui rappelle le rock binaire (1:40), des hachures syncopées que Timbaland n'aurait pas de scrupule à sampler (13:19), des sautes de signatures élégantes (partout), ou des contre-temps aussi funky que la tek-house combinatoire de Soundhack (14:51)... Ca va, je me calme !


Konte navigue entre tradition et expérimentation en retombant toujours sur ses pattes. Chaque nouvelle écoute me renvoie à quelque chose d'autre, comme si tout ce qui m'avait nourri jusqu'à présent était là de manière latente dans le morceau et ses variations. Je ne vais pas m'attarder sur ce que cet enregistrement me fait quand je l'écoute dans de bonnes conditions. Car c'est vrai qu'il faudra un minimum d'écoute et de disponibilité pour saisir l'ampleur du jeu de Monsieur Konte. Mais si vous prenez le temps, croyez moi il va s'en passer des choses en 15 minutes, 55 secondes et 21 cordes en fil de pêche.





Dessins et plus si affinités : Marion Balac


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