CRYSTAL STILTS
de Brooklyn. Encore. La froideur de The Jesus & Mary Chain ou Interpol mélangée à une certaine verve psychédélique. Ca donnerait envie à certaines personnes de taper sur un tambourin avec flegme et affectation. A noter parfois des trémolos dans la voix, à la Jonathan Richman – quand il se met à parler de chaussettes dépareillées ou ce genre de problème. Ce qu'on n'ose pas vraiment se dire, c'est que ça rappelle quand même beaucoup le Brian Jonestown Massacre mais sans l'agitation christique. Ils joueront au Sonic le 8 février.
Crystal Stilts (sur Alight of night)
Departure (pareil)
BIRD SHOW
un peu genre Lucky Dragons - un post fort attendu sur Lucky Dragons permettra d'éclaircir cette éloquente comparaison. Ca pourrait presque passer à Nature & Découvertes, si seulement on n'avait pas le toupet d'y vendre des bougies parfumées à 19€. Sur scène ils sont plusieurs mais c'est essentiellement le projet d'un homme qui a sûrement des problèmes relationnels avec sa mère. Sur disque, c'est plein de bruits d'oiseaux et d'insectes, de drones, de percussions chétives, d'instruments trop fatigants à identifier. Ça ranime l'atmosphère de ces dimanches après-midi de printemps passés à acheter des plantes grasses et des graines pour poisson rouge à Jardiland.
Beautiful Spring (sur Lightning Ghost)
Land lovers (sur Green Inferno)
TIMES NEW VIKING
Pas d'anecdote crypto-proustienne à raconter qui soit aussi bouleversante que cinq lignes plus haut. Si: le jour où j'ai brusquement soupçonné un lien entre Times New Viking et Times New Roman, la fierté a inondé mon corps. En gros, ils font du punk-garage lo-fi et élémentaire (le batteur, le guitariste et la fille braille derrière sa frange, devant son synthé). Le son est sale comme des semelles de vieilles baskets mais c'est aussi plaisant que de porter de vieilles baskets.
Imagine Dead John Lennon (sur Present the Paisley Reich)
Lion & oil (sur Dig Yourself)