Il est des airs qui invitent à l'expression de la rage, du dépit, de l'amour fou le plus échevelé à la haine nihiliste pure et simple, au recueillement, à la joie, à la mélancolie-que-ça-fait-mal-ma-vie-tu-sais.
Il y a des histoires à dormir debout, des mythes qui valident notre vision du réel, qui nous circonscrivent à notre époque, les mensonges, les contes qui finissent bien.
Puis il y a les chansons qui s'accrochent à la trame des jours, qui font tranquillement leur nid, en s'épanouissant dans ton espace intime, organiques et cruciales.
Et pour toutes celles et ceux qui se refont un café à 3h27 du matin, qui errent dans les artères de leur ville avec des cernes comme ça, qui ont perdu le rythme, pour celles et ceux dont les pôles sont inversés, il y a Sleepwalker.
Deux minutes de grâce spectrale exécutées depuis la pièce d'à côté par Nerve City, projet garage lo-fi hyper-productif et inégal d'un tatoueur insomniaque, sur le EP du même nom, le plus récent à ce jour (paru sur sacred bones records).
Nerve City - Sleepwalker