Le devenir post-moderne n'en finit plus de t'angoisser ? L'argent reste trop cher ? Plus on est nombreux, moins c'est facile de se parler ? La Grande Ville, ça déprime ? Quoi faire ?
LIBEREZ (UK / Noise Quartet vs Experimental Rock Band)
Êtres pragmatiques, les britanniques ont compris depuis bien longtemps que l'apocalypse nucléaire était déjà pratiquement consommé. Loin de leur remonter le moral - qui était déjà assez bas - cette fulgurance a engendré, on le sait, tout ce que la musique amplifiée moderne compte de moins festif.
Au début des années 80, Throbbing Gristle faisait s'agglutiner autour de systèmes sons démesurés un nombre invraisemblable de corps déshumanisés, à la recherche de leur prochain shoot de nihilisme.
En 1984, la BBC diffusait le docu-fiction Threads, décrivant avec méthode la suite d’événements logiques consécutif à un largage de missiles nucléaires russes sur la ville de Sheffield.
En 1985, si le scénario de Threads - d'ailleurs à l'époque basé sur des recherches prospectives très sérieuses - s'était confirmé, Liberez aurait sans doute été l'un des trois groupes les plus populaires de la feu-nation Grande-Bretagne.
Le samedi 1er Novembre, Fête des Morts, on a décidé de célébrer le Post Punk à La Triperie.
TRASH KIT (Upset the Rythm), Londres
1/3 Shopping, 1/3 Electrelane, 1/3 Halo Halo Simple, mais pas simpliste. --> Un trio guitare/basse/batterie qui ravira ceux qui aiment les Raincoats, les Slits, Kleenex/Liliput… Et encore plus ceux qui aiment Trash Kit. https://soundcloud.com/r4ggs
ALLIGATOR (Clapping Music), Lyon
1/2 Moms on Meths/Frustros, 1/2 Réveille Sensible, sans sensibleries. --> Un duo basse/batterie dont les chœurs et les mélodies rappelleront parfois aux Breeders, d’autres aux Young Marble Giants… Surtout aux Alligator, en fait. http://we-are-alligator.bandcamp.com/
Début des concerts à 20h30.
5 euros pour deux groupes en tournée. La Triperie, c'est 22 rue Imbert Colomes, métro Hôtel de Ville.
Ils sont cinq. Ils viennent de Bolton, banlieue de Manchester. Ils sont décidés à améliorer leur googlefrench en mémorisant tous les noms de fromages français. Ils s'arrêtent enfin à Lyon pour envahir la capitale de la tripe de leur noise rageuse et de leur post punk mélodique. Ils fêtent la sortie vinyl de leur excellent album National Service sur Tandori Records, Bruisson, Katatak, Kerviniou RecordsTu danseras. Tu crieras. Tu te concentreras et non, tu ne vomiras pas ton saint marcellin.
Ils sont quatre. Ils habitent Lyon, banlieue de Rive-de- Gier. Ils sont décidés à améliorer leur googleenglish en mémorisant tous les noms des joueurs des Red Devils sous l'ère d'Alex Ferguson. Ils sortent de leur cave pour te permettre de découvrir ou réentendre leur noise tortueuse et onirique.Tu onduleras. Tu frémiras. Tu digéreras et ouais, tu ne vomiras pas ton saint marcellin.
VENDREDI 10 OCTOBRE 2014 Ouverture des portes / | 19H30 (stands, bar, bouffe...)
FREDDY THE DYKE | 20h00 - 20h30 TOTALE ECLIPSE | 20h50 - 21h20 DEAD NEANDERTHALS & COLIN WEBSTER | 21h40 - 22h10 VALINA | 22h30 - 23H00 BRUTAL BLUES | 23H20 - 23h50 TERMINAL CHEESECAKE | 00H10 - 00h45
SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 Ouverture des portes / Doors open | 19h30 (stands, bar, bouffe...)
CHILD ABUSE | 20H00 - 20h30 FRANCE SAUVAGE | 20h30 - 21h20 KOUMA | 21h40 - 22h10 THE PITCH | 22h30 - 23h00 CHRIS CORSANO/ NATE WOOLEY/ HUGO ANTUNES | 23h20 - 00h00 KAUMWALD | 00h20 - 01h00
10 euros par soir au Périscope - 13 rue Delandine -M° Perrache
VENDREDI
FREDDY THE DYKE
Duo surexcitant, Freddy The Dyke délivre un son MONSTRUEUX fait de chant agonisant, de guitare bruitiste, infesté d’effets-synthétiseurs et d’une fabuleuse batterie aux martèlements lourds et aux rythmes dansables hautement tribaux, mélangeant/dévastant tout sur son passage : incantations no wave, punk-beats, metal-prog-synth, noise-rock, avant-hard, on en passe et des meilleures… mélange entre Ruins, Moha ! et James Chance ? Salvateur et sur-jouissif et pour ceux qui les ont déjà vu en Norvège, cet avertissement : "Freddy The Dyke fait paraître un groupe comme The Locust piégé dans l’ère néolithique. Ce duo déchire plus que tout ce qu’il ait donné de voir en live récemment".
Comment faire plus simple que.... Total Eclipse est tout simplement The Rubiks avec un nouveau batteur. Andrew Dymond (Duracell) ayant laissé sa place vacante, Seb et Nico reprennent les armes avec Sheik Anorak à la batterie. L'esprit est le même, le son peut être un peu plus dur, et les morceaux toujours aussi inspirés. La musique évolue toujours entre indie rock nerveux, pop classieuse et prog décomplexé.
Colin Webster est ce jeune et beau saxophoniste londonien qui a su multiplier les collaborations avec de nombreux improvisateurs de la scène internationale et qui officie avec le Spasm Band d'Anthony Joseph. Dead Neanderthals, quant à eux, sont néerlandais, de Nijmegen pour être précis. Et ce furieux duo sax/batterie sait emprunter ce que le rock à de plus virulent pour le transposer dans leur musique et faire monter la pression. Ce trio sortira un nouvel album en LP à l'occasion du Gaffer Fest, le 10 octobre.
Valina est le remède idéal pour toute grosse envie de guitares déglinguées à base de rythmes foufous et d’ouvertures mélodiques vers une pop classieuse. L’ensemble produit des mélodies d’une efficacité déconcertante, sur une rythmique hachée énorme. Imaginez un mélange entre un très bon groupe d’indie pop avec un de rock qui envoie le bois, tout en introduisant des détours math-rock… On pense bien sûr à Shellac, Jesus Lizard, Haymarket Riot ou June of 44, avec un zeste de Pavement et une cuillerée d’Unwound. Les trouvailles sonores et l’ambiance new waveuse qui affleurent dans chacun de leurs titres pourront chatouiller les pieds de beaucoup d’afficionados d’un TOUCH & GO décalé vers le tyrol autrichien.
Nouveau duo de l’incroyable musicien à la dextérité "machiavélique Anders Hana (que l’on a déjà aperçu maintes fois au sein d’autres groupes-phares de la scène norvégienne : MoHA !, Noxagt, Ultralyd), Brutal Blues, comme son nom l’indique, N’EST PAS une énième relecture d’un blues-delta de luxe du Mississippi 100% authentique. Loin s’en faut. Au contraire, Brutal Blues délivre une sorte de grind-core sauvage, brutal et optimal sans concessions, à coup de batterie, guitare et voix/cris sur-scandés. Un coup de poing dans la face d’une sauvagerie déstabilisante, provoquant une dépendance notoire, avec sa part de violence sonique choquante. Wow and what the fuck ? Jubilatoire sur enregistrement en tout cas, et nous faisant trépigner d’impatience de voir le résultat en live.
Terminal Cheesecake est un groupe assez peu connu et pourtant quasi légendaire. Reformé l'an dernier avec un line up reprenant moult membres d'origine, TC est une entité emblématique de l'Angleterre des années 90. Audacieux, ambitieux, n'ayant pas eu peur de faire des mélanges improbables, Terminal Cheesecake se place quelque part entre Pop Will Eat Itself, God/Ice, Butthole Surfers et même Primal Scream. Un truc barré et capable de mixer aussi bien des éléments dub et noise, rock et électronique. A sa tête, Russell Smith, associé à M.A.R.R.S et A.R.Kane (les premiers étant les géniteurs de "Pump Up The Volume") qui monta avec Gary Boniface et Gordon Watson le groupe à la fin des années 80.
Derrière ce nom provocateur se cache un trio de tordus sorti des égouts new-yorkais pour offenser nos esprits délicats. Ils exécutent une méthode thérapeutique toute particulière, à base de cyber-metal et d’avant-jazz molesté à grands coups de noise rock. En 10 années d’existence, Child Abuse a réussi à imposer un style aussi atypique que puissant et nous offre le plus jubilatoire des vomitifs existants ! S’ils avaient déjà lourdement chargé la dose en 2010 avec Cut and Run, ils débarquent cet automne avec un nouvel attentat au bon goût nommé Trouble in Paradise, un troisième album qui s’annonce chargé en commotions, produit par le label culte de rock déviant Skin Graft (Arab on Radar, Zeni Geva).
Trio rennais fleurtant avec l’improvisation mais, semble t’il, une improvisation dirigée vers une intention établie à l’avance. Ils alternent une musique dure et violente avec des schémas plus répétitifs. Batterie, guitare plus ou moins préparée et torturée, tourne-disque, France Sauvage est une formation pertinente, abordant la musique intelligemment et crée un son, une touche, une narration musicale qui leur est propre. "(...)Excellent et très intelligent assemblage sonore foutraque, spacieux, rocambolesque et énergique, où l’improvisation instrumentale vit avec le bricolage de studio et où bribes de documents ou de musiques populaires errent sans retenue." Metamkine.
Kouma a été dompté par Romain Dugelay - fondateur du GROLEKTIF, compositeur et saxophoniste activiste dans différentes formations (Bigre, Sfonx, Ryr, Polymorphie, Diagonal) et exclusivement au saxophone baryton ici. Kouma est également monté par les non moins talentueux Damien Cluzel (Guitare Baryton – Ukandanz, Thôt Twin) et Léo Dumont (Batterie – Factotum, Octave la Croute, Tût...). À cent lieues des canons consacrés du jazz, bien qu'assez étranger aux sphères du rock indépendant, Kouma aime arpenter les scènes de traverses, celles où l'on déchiquette les étiquettes, où l'underground peut s'afficher au grand jour. Alors oui, Kouma, c'est un peu le fond de la cave qui se rebiffe, le psycho-trash-rock qui met des baffes. Une tête d'ours bourru greffée sur un corps de poney espiègle. Une mathématique sonore implacable, qui s'écoute en criant.
The Pitch est la découverte drone/ acoustique de l'année 2010. Parce que The Pitch c'est plus que ça - une musique élégante qui flirte avec la musique classique contemporaine, chargée d'harmonies discrètes, générant une sensation de plénitude. La formation s'étend parfois en y incorporant une section à cordes pour plus de possibilités. Au Gaffer Fest, The Pitch viendra en quatuor, armé d'une contrebasse, d'un vibraphone, d'un harmonium et d'une clarinette. Leur 2éme LP "Xenon/ Argon" sera disponible via Gaffer Records fin 2014.
"Après avoir donné ensemble les fières expérimentations de Seven Storey Mountain, Nate Wooley et Chris Corsano se retrouvaient fin mai 2012 associés au contrebassiste Hugo Antunes en trio. La trompette ouvre en lyrique : l’heure est encore au service d’un jazz en équilibre sur d’impétueux roulements de tambour, qui pourra rappeler celui que pratique Dennis González. A sa suite, ce sont des airs plus lâches qui interrogent instruments et amplis – école Trumpet/Amplifier oblige – au son de phrases courtes (ou même osées du bout des lèvres), de motifs (phrases ou larsens) développés dans l’ombre et de turbulentes questions-réponses. Défaite d’allure, l’expérimentation qui a peu à peu pris le contrôle du jeu met en valeur une autre forme de l’entente du trio : ainsi Wooley et Corsano parsèment-ils de trouvailles et d’habiles audaces une simple improvisation à la contrebasse (Seven Miles from the Moon) quand les amplis ne prétendent pas cracher quelques solos remarquables (Sewn). Et le coup marche, à tel point que Wooley (en sourdine), Antunes et Corsano, se payeront le luxe de conclure ce bel enregistrement plus « simplement » ?" Chronique du disque Malus, par Le Son du Grisli.
Clément Vercelletto et Ernest Borges forment Kaumwald, duo qui distille une musique que l'on pourrait qualifier d'"électronique"...mais pas que. Il y a une certaine recherche du detail, des textures sonores intéressantes, riches et une complicité entre les deux musiciens qui relève de l'acrobatie lorsqu'on les voit se produire en live. La musique de Kaumwald est fine et très bien sentie. Les 2 musiciens maitrisent leur machines avec talent. Une bonne façon de clotûrer ce Gaffer Fest 2014 tout en finesse.
Le mardi 7 octobre, Grnd Zero organise une soirée que l'on pourrait sans mal qualifier de protéiforme : un héros new yorkais de la pop transcendante (Amen Dunes), une meute de texans génétiquement douteux (un fakir + un solo de tuba expérimental + un batteur risquant la crise cardiaque à chaque instant + un duo de licornes électroniques), et deux stéphanois qui raclent le blues jusqu'à l'os (Chantal Morte).
Ce concert commencera tôt, donc on demande aux gens de venir à partir de 19h. On offre le repas à tous ceux qui arriveront avant 19 h 30, heure à laquelle attaqueront les groupes. Ca se terminera à temps pour choper tranquillou le dernier métro.
AMEN DUNES - NY
Amen Dunes est le projet de Damon MacMahon, un type qui a longtemps joué dans son coin avant de sortir Dia, un premier album un peu psyché, un peu expé, un peu folk 60s. Ca commence avec des couplets hargneux pleins de réverb et à la fin on dirait des ballades des Kinks sous benzodiazépines. En 2011, Sacred Bones sort Through Monkey Jaw, où on le sent toujours écartelé entre la pop plombée et la musique expérimentale. Il s'en tire très bien, cet album est exagérément beau :
Dans le EP Ethio Covers, il reprend quelques chansons éthiopiennes à sa façon, c'est à dire comme un prof de géo un peu paumé qui chante les tubes fantasmés d'une langue qu'il ne connaît pas devant ses collègues de squash ivres, tous affalés sur la banquette d'un karaoké moite. Il y a sûrement aussi une serveuse dans un coin qui lui fait de l'oeil en se limant l'ongle de l'index pour occuper les minutes restantes avant la rédemption
Cette année il a sorti un album beaucoup plus directement pop que les précédents. Vu qu'il s'appelle Love, tout le monde glose sur la signification du titre, sur sa sortie des ténèbres, etc. Honnêtement on s'en fout pas mal, il faut surtout retenir que chaque disque d'Amen Dunes est un baume du tigre passé sur nos douleurs psycho-musculaires.
Batterie + machines + Vidéo = Attaque cérébrale. Pornohelmüt incorpore des samples audio contrôlés en midi et des effets à un jeu de batterie rock, tout en mixant collages vidéo, films d’animation, et bandes collectées. Et il utilise un micro aussi.
Tuba solo symphonique. Mieux connu pour ses dix ans à jouer dans des groupes artpunk de fanfare, Brian Wolff crée un paysage dense de sons, de superposition de boucles générées par, avec et sur le tuba. La musique qui en résulte est à la fois étrange et accessible, aventureuse et pourtant profondément ancrée dans la structure des chansons traditionnelles.
Fakir moderne délivrant une comédie noire à base de piercings et de bricolage. Son spectacle est à priori tout public, mais il peut choquer les êtres très sensibles.
Une soirée Grrrnd Zero Hors les Murs organisée par le Collectif Si. A l'Oeil de Boeuf 19h30 entrée 4€+ 1€ adhésion
HiFi Lonoise Louis Laurain (trompette/électronique) Pierce Warnecke (électronique/objets)
The Musicians are Present (?) » est une performance / concert / installation qui interroge la notion de présentation publique et comment ces trois modèles peuvent se croiser. L’enjeu de cette pièce est de présenter une expérience sonore inhabituelle qui joue avec les attentes que le spectateur peut avoir sur la base de ses expériences précédentes ; une confusion subtile et une désorientation qui joue avec la relation entre performer et spectateur, rôles traditionnellement admis de chacun.
Il s’agit pour la plupart de traditions musicales menacées, en disparition, voire mortes, à caractère collectif. D’origines rurales ou urbaines, il est question des musiques issues d’héritages coloniaux, enregistrées au début du XXème siècle : musiques oubliées, de l’âge d’or des bals créoles, musique des perdants, des bas-fonds, populaires : tango, fado, rebetiko, proto-raï underground des années 70, Choubi irakien… et puis l’autre face des musiques d’ici qui cherche quand même ailleurs : rock progressif, inclassable… « Révéler les faces sonores cachées d’un pays, porte-voix de cultures en périls (…) incarnation d’un refus d’une standardisation occidentale» (citation du label Sublime Frequencies).
à l'occasion de son 10e anniversaire, GRRRND ZERO propose un :
DIMANCHE DÉTENTE le 21 septembre de 14h à 23h prix conseillé : 7€
Dimanche on accueillera des gens de Mississippi Records, ce label de Portland qui exhume et réédite depuis une dizaine d'années des albums, compilations, anthologies de musiques folkloriques underground qui donnent la chair de poule. Le convoi sera composé de trois espèces de magiciens : la guitariste Marisa Andersion, la violoncelliste Lori Goldston (oui, celle sur le MTV unplugged de Nirvana), et le mec qui fait Dragging an Ox Through Water. Tout est super beau, genre retour à l'aube de l'humanité.
Marisa Anderson
Lori Goldston
Dragging an Ox
Ces trois solos seront suivis d'un film intitulé "A Cosmic and Earthly History of Recorded Music According to Mississippi Records", présenté par Eric Isaacson, qui gère le label Mississippi. Il abordera l'histoire de la musique enregistrée, depuis l'origine du monde jusqu'aux années 80. Ca parlera donc de motifs cosmiques et musicaux, de blues, d'archéoacoustique, de r'n'r, de Cat Piano, de phonautogrammes et de bien d'autres choses dont même Fred et Jamy ne soupçonnent pas l'existence.
Infos supplémentaires et bande annonce (elle vaut le coup rien que pour cette chanson "Bad Girl" de Lee Moses, en revanche il faudra se faire à l'idée qu'on aura jamais autant la classe que la dame qui danse dans la rue à 1:34) https://vimeo.com/98225284
Et puis comme si ça ne suffisait pas, on s'est dit que ce serait cool de faire jouer des groupes de punx dans l'aprem, alors on vous recommande chaudement de venir dès 14h pour découvrir les tubes de rentrée de Sida, froisser vos tympans grâce aux canadiens de Shearing Pinx et dodeliner avec pugnacité devant Besoin Dead (le projet désormais solo du papa de l'épatant label Et mon cul c'est du tofu?, qu'on aimerait vraiment bien embaucher pour écrire toutes nos newsletters).
"A Cosmic and Earthly History of Recorded Music according to Mississippi Record"
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Pour votre bien-être et votre capital culturel il y aura de la bière, du vin, du café, de la bouffe salée, de la bouffe sucrée, une distro, des affiches à vendre, etc etc. N'hésitez pas à ramener une chaise longue, un jeu de uno ou de molles, et même pourquoi pas vos enfants.